J’ai une assurance vie au travail, je n’en ai pas besoin d’une autre

Tu penses être à l’abri avec la seule assurance vie fournie au travail?

Détrompe-toi! Trop souvent, les gens croient à tort que le fait d’être assuré par leur emploi signifie qu’ils n’ont besoin de rien d’autre. Mais cela peut être une recette pour un désastre si les deux conjoints dépendent d’une seule source de couverture, laissant les couples et les jeunes familles particulièrement vulnérables en cas de tragédie. Ne tombe pas dans le piège de l’assurance collective. Cela vaut la peine de demander l’avis d’un expert pour t’assurer que ton avenir financier est sûr !

Premièrement, il faut savoir que la grande majorité des plans collectifs ne couvre qu’un an de salaire en cas de décès de l’assuré et 10 000 $ ou 25 000 $ en cas du décès du conjoint. 

Il est tentant de remettre à plus tard la souscription d’une assurance vie, mais n’attends pas trop longtemps! L’assurance collective au travail peut sembler intéressante. Mais n’oublie pas : si tu quittes ton emploi, adieu la couverture (et bonjour les primes plus élevées)! 

De plus, plus nous sommes jeunes au moment de souscrire une police, mieux c’est, et personne ne peut prédire les problèmes de santé qui surviendront à l’avenir 🤷♀️. Plus nous sommes jeunes pour acheter notre assurance, plus c’est avantageux au niveau de la prime. C’est pourquoi je te suggère de rencontrer un expert pour t’assurer que tu prends les meilleures décisions pour toi, maintenant et plus tard.

Reprenons un cas vécu pour y voir clair (les noms ont été modifiés).

Simon travaille dans une usine. Il gagne 62 000 $ par année, incluant du temps supplémentaire, depuis plus de 5 ans. Son salaire de base se situe à 50 000 $. 

Sa conjointe Marlène est travailleuse autonome, massothérapeute à la maison. Elle déclare un revenu de 32 000 $ net (après ses dépenses d’entreprise). Elle n’a pris aucune assurance car, de toute façon, elle est sur le collectif de son conjoint. 

Ils ont deux enfants, Olivier 12 ans et Amandine 5 ans. Ils n’ont pris aucune assurance vie pour eux non plus, car ils sont couverts sur le plan de Simon. 

Ils ont contracté une hypothèque de 284 500 $ avec la banque, qui bien entendu leur a fortement recommandé de prendre une assurance hypothécaire en cas de décès et invalidité. Encore là, ils ont refusé se croyant bien couverts avec les protections au travail de Simon. 

Quand je les ai rencontrés, ils étaient au départ fermés, car ils croyaient dur comme fer qu’ils n’avaient pas besoin de plus d’assurance et ne voyaient pas l’utilité de cette dépense. 

La première chose que je leur ai fait réaliser, c’est que si Marlène tombait invalide et ne pouvait pas travailler, il n’y aurait aucune prestation de disponible. Ils croyaient à tort qu’en ayant pris un plan familial, le salaire de madame était couvert dans le plan d’assurance collectif de Simon.

J’ai dû leur expliquer qu’un contrat collectif ne couvre que le salaire de l’assuré, mais jamais celui du conjoint. Qui plus est, la dame est travailleuse autonome, elle n’a donc ni droit à la CNESST ni au chômage maladie. Comme elle n’a pas non plus souscrit à une assurance en cas d’invalidité sur le prêt hypothécaire, s’il arrivait un accident ou une maladie à celle-ci, le couple perdrait donc 100% de son revenu. 

Nous avons donc pris le temps d’élaborer le budget mensuel du couple et de voir quelles sont les dépenses fixes et nécessaires au bien-être de la famille. Nous avons vite constaté que si nous enlevons le revenu de Marlène, le salaire de Simon ne suffirait pas à payer l’hypothèque, l’épicerie, les voitures et autres dépenses. C’était le premier signal d’alarme dans leur plan financier et, selon moi, le plus urgent! 

Si tu avais une machine à imprimer de l’argent, l’assurerais-tu? Ton salaire,, c’est exactement ça! C’est ta machine à imprimer de l’argent et pour l’assurer, c’est toi qu’il faut protéger en cas d’invalidité ! 

Une fois que nous avons pu évaluer le besoin mensuel de liquidité de la famille, nous avons constaté que la couverture de Simon en cas d’invalidité, qui ne couvre évidemment pas le temps supplémentaire, serait un peu insuffisante à pallier au besoin, s’il devenait invalide. Nous avons donc calculé combien de protection supplémentaire il avait besoin pour être bien protégé. Il faut aussi penser qu’il n’est pas rare en cas d’invalidité que de nouvelles dépenses apparaissent (déplacements, stationnement à l’hôpital, médicaments, traitements par des professionnels, jours manqués au travail par le conjoint pour accompagner aux rendez-vous médicaux, etc.).

Ensuite, il y avait le volet assurance vie. 

Simon avait 1 an de salaire de couvert, soit 50 000 $, et Marlène avait une couverture de 10 000 $ sur le plan collectif. Dans le budget fait avant, nous avions bien vu que si on enlevait un revenu ou l’autre, il était impossible de « maintenir le fort » bien bien longtemps! Si un des deux conjoints venait à décéder, nous avons parlé du fait qu’il faut payer les dernières dépenses (enterrement, frais de succession), les dettes (prêt automobile, marge de crédit et prêt hypothécaire). Ensuite, il y a des jeunes enfants dans l’équation. 

En discutant avec le couple, ils m’ont fait savoir que si un parent décédait, ils veulent absolument que l’autre conjoint puisse conserver un niveau de vie convenable tant que les enfants sont à la maison. Je te laisse deviner qu’avec comme seule couverture, celle du travail de Simon était LOIN de suffire au besoin réel. 

Ils ont donc rapidement pris connaissance des faits, nous avons effectué les calculs ensemble, étape par étape, pour voir combien de protections ils avaient réellement besoin dans leur situation. 

Autant ils étaient fermés au début de la rencontre, qu’à ce stade ci, ils savaient qu’ils voulaient acheter un plan d’assurance pour les couvrir en cas d’accident et maladie, et aussi en cas de décès. 

La dernière étape a été de leur monter un plan sur mesure. Nous avons évalué le budget qu’ils voulaient et pouvaient mettre dans leur plan de protection. Nous avons regardé tous les produits d’assurances qu’il y a sur le marché. Selon leur budget, ils auraient bien aimé qu’on parle de protéger les enfants aussi, mais ils ont préféré commencer par eux pour cette année. Aussi, les protections en cas de maladies graves les intéressaient, mais encore là, il a fallu faire un choix. 

Avec leur capacité de paiement, le plan proposé respectait leur besoin et satisfaisait à toutes leurs attentes. Nous avons même pu faire en sorte que l’assurance invalidité de Marlène vienne un peu bonifier sa retraite avec un remboursement des primes.  Ils sont donc passés d’un couple très mal informé qui croyait à tort qu’ils étaient bien protégés à un couple très bien protégé pour quelques dollars par semaine! 

À savoir que le patron de Simon lui avait dit « Tu n’as pas besoin d’assurance si tu viens travailler ici, tu vas en avoir une bonne. » Comme Simon ne connaissait rien aux assurances, il s’est fié à ça et s’est fermé à l’idée d’évaluer ses besoins pendant des années. 

Un jour, j’ai travaillé pour son ami, qui m’a donné son numéro de téléphone. Quand j’ai contacté Simon, il a accepté PRESQUE à reculons la rencontre, car il avait bien confiance en son ami qui lui a dit avoir aimé mes services. C’est la seule raison pour laquelle il a accepté la rencontre. 

Finalement, il était bien content d’avoir fait l’exercice. Par chance, il n’est rien arrivé ni à lui ni à sa conjointe avant notre rencontre, car il y aurait eu de très mauvaises surprises!

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